Le digital échec
Le digital échec

L’aventure avait pourtant très bien commencée mais s ’est terminée aussi vite qu’elle a commencé. Nous parlons bien sûr des digital carddass qui sont la version française des data carddass.
Mais pourquoi cette série tant attendue n’a-t-elle pas percée dans l’hexagone ?

C’est le 14 juin 2007 que la première borne d’arcade digital carddass est aperçue et annoncée sur internet. Il faut savoir que les quelques bornes installées en France (exactement 12 machines) étaient destinées à des tests afin de connaitre la fréquentation d’utilisation en fonction des différents modes de jeu.

Ces statistiques permettaient de savoir si les joueurs achetaient directement des cartes via le mode d’achat de cartes ou de savoir si le joueur jouait seul ou avec un ami. Tout est enregistré passant de vos victoires et défaites ainsi que les cartes utilisées pour jouer. Pour les quelques personnes qui ont pu essayer la borne sachez que les cartes japonaises data carddass fonctionnaient dessus.
Après la publication de certaines adresses de boutiques possédant une borne, les statistiques ont étés faussées ou plutôt auraient du être interprétées différemment car il y a eu une forme de publicité autour de celles-ci.
Et justement c’est bien là d’où vient l’erreur, le système digital carddass n’a pas été accompagné d’une campagne de publicité que se soit dans les magasines spécialisés ou les sites officiels.

A par le manque de promotion, l’un des principaux défauts est le prix de la partie de jeu. En effet, il faut 2 euros pour chaque partie ou pour acheter une carte, alors qu’au Japon la partie coûte 100 yens environ 0,65 centimes d’euros. Au final, si vous faites le calcul, la collection revient à 104 euros si vous avez la chance d’avoir une carte différente à chaque fois, mais bien sûr c’est impossible. La collection est donc très couteuse sans compter que les cartes japonaises sont disponibles sur certains sites internet et moins chères que les versions françaises.

En parlant de version japonaise, il y a comme d’habitude une différence majeure, à croire que les français n’ont pas droit à la même qualité. L’exemple le plus criant ce sont les cartes dites rares qui n’ont pas d’écrit doré, cette petite astuce japonaise permettait de les différencier des cartes regulars et de donner plus d’éclat aux cartes. Il faut savoir aussi que toutes les digital carddass de série ont été traduites de la n°1 à la n°192 et malheureusement il n’y a que la série 1 qui est sortie.

De plus les digital carddass sont uniquement destinées à être jouées sur borne d’arcade et à collectionner tandis que la suite, les data carddass 2 sont quant à elles utilisables avec le jcc dragon ball. Et oui, le jeu de cartes à jouer et à collectionner dragon ball aurait pu avoir encore plus de potentiel et sans doute plus de possibilités de stratégies de jeu.


Au final le projet digital carddass en France est un échec principalement dû à la frilosité de son éditeur à vouloir se lancer dans l’aventure. Les fans sont déçus et resteront sur leur faim, encore un épisode de plus qui n’aura pas fait une grand audience.

Yinyin (03-08-08)

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